Quatrième débrayage contre le projet d’accord de compétitivité ce jeudi à l’usine Renault de Cléon. A la différence des arrêts de travail du 4, du 12 et du 19 octobre qui avaient été organisés dans chacune des équipe (équipe du matin et de normale, puis équipe du soir et enfin équipe de nuit), CGT et CFDT de Cléon avaient décidé, cette fois, d’organiser un arrêt de travail unique à partir de 12heures, afin de rassembler à la même heure l’ensemble des équipes à l’entrée principale de l’usine de Cléon.
Cette modalité d’action - qui permettait de ne pas seulement répéter ce qui avait été fait à l’occasion des 3 premiers débrayages - avait été votée par les salariés en grève des différentes équipes, à l’issue des arrêts de travail du 19 octobre dernier. Cet appel à rassemblement aux portes d’accès à l’usine avait été également relayé par la coordination des syndicats CGT Renault puis les Union Départementale 76 et Union Locale Elbeuf de la CGT qui avaient appelé à envoyer des délégations.
Ce rassemblement a réuni près de 400 personnes dont un peu plus de 300 salariés de l’usine. C’était moins que les 500 grévistes du 4 octobre, les 750 grévistes du 12 octobre ou les 600 grévistes du 19 octobre. Mais au-delà de la solidarité avec les travailleurs en lutte de Cléon, ce rassemblement aux portes de l’usine a permis de poser les questions de la nécessaire extension et généralisation de ce conflit, grâce aux interventions des délégations des syndicats CGT de Lardy, de Flins, de Sofrastock et de l’UD CGT 76.
Le rassemblement, bien couvert par la presse régionale (France 3, France bleu et Paris Normandie), s’est conclu par un vote des grévistes pour appeler à un nouvel arrêt de travail le jeudi 18 novembre.