Certains patrons osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait. C’est le cas de celui-ci, gérant de deux Quick à Clermont-Ferrand. Non content d’avoir déjà été condamné pour propos racistes envers une salariée, il récidive, sans avoir l’air de connaitre ni le code pénal ni le code du travail…
Vendredi 30 avril, la veille du 1er Mai, symbole de lutte des travailleurEs, de nombreux militantEs se sont réunis devant ce pseudo restau, pour accompagner notre camarade, mis à pied en vue d’un licenciement. Son crime ? Vouloir, pour la défense de ses droits et de ses collègues, organiser des élections.
Pressions et méthodes illégales
Ce jeune étudiant est venu à l’union locale CGT pour s’appuyer sur un syndicat afin de dénoncer les irrégularités sur leurs conditions de travail. La précarité de ces étudiantEs travailleurEs ne suffisant pas, la direction se permet de changer les plannings du jour au lendemain, et, comble du comble, reproche, ensuite, d’arriver en retard !
Ayant déjà été victime d’un premier entretien disciplinaire le 15 février, et malgré le refus de licenciement de l’inspection du travail, il ne perçoit aucun salaire depuis cette date. Cette deuxième convocation est une véritable provocation, d’autant plus que ce salarié travaille depuis 2019 dans cette entreprise, et n’a jamais eu la moindre remarque. C’est clair, notre camarade paye son engagement syndical et sa volonté de relever la tête. Ce patron voyou mettra tout en œuvre pour que la contestation ne rentre pas. Mais, malgré les pressions et ces méthodes illégales (un dossier juridique est déjà constitué), notre camarade est solide et prêt à aller au bout. Il ne lâchera pas, et ça tombe bien, nous non plus !
Le NPA 63 apporte tout son soutien au camarade, et peut compter sur ses militantEs pour répondre présentEs.
Face à un patronat en roue libre et un monde du travail de plus en plus violent, il est nécessaire, pour l’ensemble des travailleurEs, de s’organiser, de s’unir, en se syndiquant, afin de créer le rapport de forces suffisant pour que la peur change de camp.
Ils ont les milliards, mais nous sommes des millions !