La filiale de Renault en Roumanie, Dacia, a annoncé son intention de preprendre les activités de production da son usine de Pitesti en deux étapes, une première le 21 avril et une seconde le 4 mai. Dacia est le premier employeur privé de Roumanie avec 15 000 salariéEs.
L’usine devrait redémarrer la production le 21 avril avec 250 employéEs qui seraient volontaires, dans les départements mécanique et châssis, et 190 dans d’autres secteurs de l’usine.
Le 4 mai, l’usine de Piétiste reprendrait complètement ses activités. De nouvelles dispositions seraient mises en place dans l’usine afin d’éviter la propagation du coronavirus.
Dacia avait suspendu ses activités le 19 mars, quelques jours après l’instauration dans le pays de l’état d’urgence en raison de la pandémie de Covid-19. Pendant la période où les opérations sont suspendues, les salariés perçoivent 85 % de leur salaire de base, indique leur contrat de travail.
Avant le début de la pandémie, 1 400 véhicules sortaient chaque jour des chaînes de production de l’usine de Pitesti. Il est clair que ce chiffre va baisser faute d’acheteurs de Logan, Sandero et Duster, comme des autres modèles de voitures de toutes les marques, partout en Europe. L’usine alimente aussi d’autres sites de production dans le monde puisqu’elle a également fabriqué en 2018, 560 000 moteurs, 450 000 boîtes de vitesses, 400 000 trains avant et fondu 27 000 tonnes d’aluminium dans sa fonderie afin de produire des pièces.
L’autre constructeur automobile en Roumanie, Ford dans son usine de Craiova, a également cessé ses activités le 19 mars et devrait également reprendre la production début mai.
Alors que les constructeurs automobiles de toute l’Europe suspendent leurs activités, les fabricants de composants automobiles en Roumanie (de petites et grandes entreprises) ont également arrêté leur production, envoyant leurs employés au chômage technique.
La Roumanie est le pays d’Europe orientale le plus touché par l’épidémie avec près de 5 000 cas recensés officiellement le 10 avril.
Plus d’un million de contrats de travail sont actuellement suspendus en Roumanie, en raison des restrictions de Covid-19, et l’État prend en charge les coûts de chômage technique pour la plupart d’entre eux.