Publié le Samedi 30 octobre 2021 à 19h14.

SAM : quelques semaines avant la date couperet du 19 novembre

C’était opération « usine morte » mardi 26 octobre pour la SAM dans le bassin de Decazeville. Presque la totalité des salariés de l’usine, 350 aujourd’hui, a participé aux actions de blocage filtrant  deux ronds points dans le bassin de Decazeville. Les voitures bloquées recevaient les informations et pour la plupart soutenaient les salariés de la SAM. La police présente laissait faire, certains des policiers habitants dans ce même bassin n’hésitant pas à échanger des sourires complices avec les manifestants…

«On lâche rien ! Résistons !» étaient les mots d’ordre inscrits sur les pancartes et scandés par les manifestants.

Cette journée « usine morte » a réuni principalement les salariés de la SAM. Alors que les échéances se rapprochent avec la date couperet du 19 novembre, rien ne bouge ni du côté de Renault, ni de celui du gouvernement. Le repreneur espéré par Renault, une multinationale basée à Bilbao la CIE automotive, n’a fait aucune nouvelle proposition depuis le printemps dernier. Ils s’entendent tous pour laisser pourrir la situation : voilà la réalité de leur politique.

La détermination est là, .mais après tant de mois de lutte qui n'ont pas jusqu'à présent réussi à faire céder Renault et le gouvernement, l'angoisse d'une suppression massive d'emplois dans les semaines qui viennent est aussi entendue.

L’urgence est de plus en plus précise. Un nouveau rassemblement massif devant l’usine de la Sam est annoncé pour le 4 novembre. La CGT de l’usine et le collectif "tous ensemble" de bassin de Decazeville réunis en fin d’après midi dans l’usine ont lancé cet appel;. .Il  sera repris dans tout le bassin et au delà en Aveyron.

La détermination sur tout le bassin est effective. Dans l’épreuve de force qui se noue au plus haut niveau avec Renault et le gouvernement, c’est un soutien élargi:au plan national qui serait nécessaire. Les jours sont maintenant comptés..