En Italie, Berlusconi a fait voter récemment une amnistie fiscale qui permet aux riches Italiens, qui avaient placé leurs capitaux dans des paradis fiscaux, de se mettre en règle avec le fisc, à moindre coût.
Les capitaux rapatriés ne seront taxés qu’à un taux de 5%. En 2001 et en 2003, l’amnistie était encore plus avantageuse, avec un taux de 2,5%.
Le gouvernement justifie ce cadeau en arguant des besoins de financement des entreprises, alors que les banques sont réticentes, depuis la crise, à leur accorder du crédit. Le montant des capitaux concernés par l’amnistie pourrait s’élever à 150 milliards d’euros.
Mais, comme en 2001 et en 2003, ces capitaux vont probablement ne faire qu’un aller-retour en Italie, le temps d’une régularisation auprès de l’administration fiscale et dans l’attente… de la prochaine amnistie.