Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a lancé officiellement mercredi le volet métropolitain des Etats généraux de l'outre-mer, au côté de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.
Tous les deux s'en sont pris violemment aux Collectifs de lutte que se sont donnés les travailleurs de la Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe, et tout particulièrement à Elie Domota, le porte-parole du LKP.
Il est vrai que sans la participation du LKP de Guadeloupe, du Collectif du 5 février en Martinique et du COSPAR à la Réunion ces "états généraux" voulus par Nicolas Sarkozy apparaissent pour ce qu'ils sont : une mascarade destinée à masquer la volonté de perpétuer la domination coloniale sur les peuples des DOM-TOM
Michèle Alliot-Marie s'est étonnée pour sa part d'entendre "certains dire qu'il y a des décisions déjà prises". C'est pourtant la stricte vérité : à preuve, l'adoption rapide par le Parlement de la loi sur le "développement économiques des outre mers" (en souffrance depuis deux ans) à la veille de l'ouverture des "états généraux". A preuve également, le fait que l'ordre du jour des ateliers préparatoires et leurs responsables aient été désignés par le gouvernement, ainsi que le pilote, le Préfet de l'Eure Richard Samuel
Le NPA, solidaire des luttes des peuples des DOM-TOM, apporte son soutien au le LKP, au Collectif du 5 février, au COSPAR et à leurs responsables.
Montreuil, le 22 avril 2009