Comme prévu, les démocrates ont subi une cuisante défaite aux élections du 2 novembre. Ils perdent largement la majorité à la Chambre des représentants mais réussissent à garder une petite majorité au Sénat. L’électorat populaire avait voté en 2008 pour Obama en réaction à la politique de Bush. Aujourd’hui, les démocrates sont sévèrement sanctionnés car cette base populaire est démoralisée devant l’incapacité du pouvoir à sortir le pays de la crise économique et sa capitulation devant toutes les obstructions de républicains. Obama va devoir cohabiter avec les républicains. Toutes les promesses de réformes progressistes sont abandonnées. Ainsi, la très timide réforme de santé d’Obama risque de ne jamais voir le jour, la promesse de loi sur le changement climatique d’être enterrée comme celle de la fermeture de Guantanamo ou les engagements de retrait d’Afghanistan. Le changement ne viendra pas des deux grands partis représentant le capital que sont les démocrates et les républicains.