Pour qu’il y ait rentrée sociale, encore faudrait-il qu’il y ait eu une sortie, ce qui n’a pas été le cas cette année en Grèce, la crise ne prenant pas de vacances. Néanmoins, comme chaque année à l’occasion de la Foire internationale de Thessalonique, le premier week-end de septembre a été marqué par la première manifestation syndicale nationale, à l’appel de la Confédération GSEE et de la Fédération du secteur public ADEDY. Plus de 25 000 personnes étaient dans les rues, comme d’habitude en cortèges séparés, avec de gros cortèges pour Syriza, pour Antarsya et les syndicats de base, et aussi pour PAME et le KKE (Parti communiste grec), sans oublier les travailleurEs de la poste et des collèges et lycées. Et cette fois, les mobilisations de ces dernières semaines (hôpitaux, pharmaciens, mais aussi flics et militaires, tous touchés par la poursuite des coupes dans les budgets et les salaires) grossissent avec des grèves nationales dans l’Éducation.