La cour d’appel de Nouméa a confirmé, le 15 septembre, le maintien en détention des syndicalistes de l’USTKE, poursuivis pour « entrave à un aéronef ».
Une nouvelle fois, la justice coloniale française a condamné des militants en assimilant l’action syndicale à de la délinquance. La justice aux ordres a aussi voulu indiquer que les militants qui luttent pour l’indépendance de cette colonie n’ont pas le droit de manifester.
La mobilisation contre la répression s’élargit sur place à travers un Collectif pour la défense des droits fondamentaux.
En métropole, la tournée d’une délégation de ce collectif rencontre un écho prometteur. Un meeting s’est tenu à Paris, le 14 septembre, avec les représentants de l’USTKE, du Parti travailliste et de Rhebuu Nuu et avec les interventions de la CGT, l’Union syndicale Solidaires, Alain Mosconi, Elie Domota, Olivier Besancenot, José Bové et Martine Billard.
L’engagement a été pris par tous les participants d’amplifier la mobilisation de soutien pour obtenir la libération de tous les militants.