Publié le Vendredi 25 novembre 2011 à 15h11.

Communiqué du NPA. Journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Les chiffres sont toujours terribles: 75 000 femmes violées par an, plus de 150 décédées sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon.

A l’occasion de ce 25 novembre nous avons encore droit aux déclarations de bonnes intentions. Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a choisi délibérément de se situer sur le terrain sécuritaire si cher au gouvernement. Elle annoncé à grand renfort de publicité des bracelets électroniques (déjà prévus en 2009 et 2010) et, sans doute, un allongement des délais de prescription au delà desquels il n’est plus possible de porter plainte.

On est loin du compte, loin d’une politique véritablement efficace pour éradiquer les violences sexistes. La loi votée en 2010 ne concerne que les violences conjugales et est bien loin de la loi-cadre travaillée et exigée par le mouvement féministe.

Le NPA, au côté du mouvement des femmes, continue d’exiger un service public d’accueil, d’écoute, d’hébergement pour les femmes victimes de violence, des campagnes d’information et de sensibilisation auprès de tous les publics et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les niveaux de l’Éducation nationale, la formation spécifique et obligatoire en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour toutEs les professionnelEs concernéEs.

Le 25 novembre 2011.