La maison de disque d'Orelsan, « 3ème Bureau-Wagram » tente, au nom d'Orelsan, de dégonfler la polémique en présentant des excuses et indique que ses textes sont une "(...) oeuvre de fiction (qui) a été créée dans des conditions très spécifiques relatives à une rupture sentimentale ».
Le NPA dénonce le fait que ces textes soient, sous-prétexte d'œuvre de fiction, une incitation à la haine et aux violences contre les femmes, ce qui n'est pas signe d'évolution des mentalités.
Lorsqu'il s'agit d'antisémitisme, de racisme, il n'y a pas tant de polémique, il doit en être pareil vis-à-vis du sexisme et de l'homophobie. Le NPA est solidaire des associations féministes, face aux menaces du rappeur Orelsan. De même le NPA soutien les associations PULSART, MIX-CITE Rennes, le CIDF, les associations locales du MFPF mises en demeure par l'avocat du rappeur "d'interrompre immédiatement toutes [leurs] actions de nature à porter atteinte au bon déroulement de la carrière d'Orelsan".
Le NPA rappelle que la loi-cadre contre les violences faites aux femmes proposé par le CNDF est aujourd'hui plus que nécessaire. En effet cette loi-cadre propose de développer des moyens pour une éducation non sexiste.
Le 7 mai 2009.