Une centaine de militants du NPA (dont Anne Leclerc et Olivier Besancenot, candidats en Île-de-France et à Paris), du collectif la Pelle et la pioche, du PG (dont Éric Coquerel), de Solidaires, de SUD Culture, de Stop précarité, de la CGT Restauration, de l’association Louvre pour tous… s’étaient « invités » samedi 27 février au tout nouveau Mc Donald’s du Carrousel du Louvre. Ambiance festive, jets de flyers contre la « mac précarité », posters d’une Joconde bouffie brandie par les manifestants, slogans, banderoles… les touristes n’en revenaient pas ! Remballant leur graillon dans la plus grande précipitation, les responsables du « restaurant » durent interrompre tout service pendant plus d’une heure, fermant les caisses et, surtout, tenant à distance des « perturbateurs » les salarié-e-s, tout à fait susceptibles de céder à la propagande anticapitaliste. Comment ne pas s’identifier à « Mona, 22 ans, étudiante en histoire de l’art et qui travaille à Mc Do. Son contrat, un CDI au Smic à temps partiel, l’aide à payer le loyer de 600 euros de sa chambre de bonne, sans bourse ni RSA. Comment ne pas s’identifier à Lisa, 22 ans, précaire, obligée de manger au Mc Do. Bientôt, elle ne pourra même plus. En effet, elle fait partie de ces 600 000 chômeurs en fin de droits qui vont se retrouver sans un sou en 2010. Eh oui, Lisa a moins de 25 ans et n’a pas le droit au RSA. Ou encore à leur ami Léonardo, vacataire au musée du Louvre, qui enchaîne tant bien que mal les CDD à 600 euros par mois pour survivre, et puisque le gouvernement supprime des postes de fonctionnaires, il n’est pas prêt d’être titularisé. Surtout qu’il n’a pas de locaux pour sa formation, tandis que Mc Do peut s’installer tranquillement. » Cette action très réussie n’est qu’une première. Elle démontre qu’il est possible, dans l’unité, de ne pas attendre tétanisés la fin du cycle électoral pour organiser la solidarité avec les luttes et dénoncer les firmes qui jettent les salariés dans la précarité. De nombreuses luttes, parfois victorieuses, ont déjà été menées chez Mc Donald’s, Pizza Hut ou Virgin. La précarité touche aujourd’hui une grande partie de la jeunesse. Les anticapitalistes sauront souffler sur les braises de nouvelles et inévitables révoltes !