Nous étions environ 150 présentEs le 24 juin, pour soutenir notre camarade Philippe, lors du 1er conseil de discipline contre les lanceurs d’alerte du centre hospitalier du Rouvray, coupables du « crime » d’avoir dénoncé une scandaleuse circulaire de la direction.
Des salariéEs de l’établissement se sont mobilisés à l’appel des syndicats SUD et CGT et des « blouses noires », ainsi que le comité de soutien créé lors de la grève de 2018 et des syndicalistes. Ils considèrent que s’il y a un coupable dans cet affaire c’est la direction qui en pleine épidémie a mis en danger les patientEs et les soignantEs – et non ceux qui ont révélé ces faits.
Multiples délégations
Des délégations venues de toute la Normandie, ainsi que des délégations nationales de la Fédération Sud-santé sociaux et du Printemps de la psychiatrie avaient tenu à être présentes, non seulement pour soutenir notre collègue, mais pour dénoncer la répression de directions qui ont hâte de reprendre en main la situation dans les hôpitaux.
Aucun avis n’ayant pu être rendu par le conseil de discipline, c’est le directeur seul qui décidera de la sanction.
Mardi 30, c’était le tour de notre camarade Thomas, militant de Sud, et ancien gréviste de la faim, lors de la grève du Rouvray. Là encore la solidarité était au rendez-vous. Elle devra s’amplifier quand les décisions seront rendues publiques, si le directeur voulait poursuivre dans sa volonté répressive.