Publié le Jeudi 23 avril 2015 à 09h58.

Chilly-Mazarin (91) : Que vive la MJC-CS !

Depuis plusieurs mois, une mobilisation est en cours pour sauver une MJC-Centre Social et ses 42 employéEs des attaques de la nouvelle majorité municipale UMP.

Lors du conseil d’administration qui devait voter le budget prévisionnel 2015 de la MJC-CS, le maire de la ville Beneytou a en a effet présenté de façon unilatérale plusieurs mesures faisant craindre la disparition pure et simple de l’association dès septembre 2015. Au-delà des arguties purement comptables (contraintes budgétaires) et des intentions affichées (rebâtir un « centre culturel » flambant neuf en lieu et place de la MJC-CS), il s’agit d’une véritable offensive réactionnaire qui vise à remettre en cause les projets d’éducation populaire que mène l’association depuis 50 ans. La culture ne doit être ni un privilège ni une marchandise !

Privé de conseil municipal...

Indignés, des salariéEs, des adhérentEs, des bénévoles et des sympathisantEs de la MJC-CS ont formé un collectif et engagé de nombreuses actions de mobilisation. Le 14 février s’est tenue une AG exceptionnelle bondée. Le 12 mars, un rassemblement citoyen de 300 personnes munies de pancartes floquées de slogans évocateurs ont réservé un accueil au maire et à son équipe lors de la tenue du conseil municipal. Le 28 mars, lors d’une journée porte ouverte exceptionnelle, la MJC-CS a été investie par des habitantEs, des adhérentEs, et des passantEs de tous âges, pour partager un moment de vie dans un lieu à défendre. Avec près de 6 000 signatures pour la pétition de soutien.

La dernière action en date, le 14 avril, a encore été un succès : devant le bâtiment où devait se tenir le conseil municipal entérinant le choix du maire, l’action déterminée et dynamique de plusieurs centaines de personnes a permis d’empêcher sa tenue ! La municipalité s’obstine et reste sourde à la proposition de renouvellement de la convention qui la lie la MJC. Le maire a même porté plainte pour entrave au conseil municipal. Le combat n’est pas fini...

Correspondants