À La Poste, la lutte contre la répression paie… mais doit se poursuivre.
La nouvelle vient de tomber et elle est plutôt réjouissante : l’inspection du travail vient de rejeter la demande de licenciement contre Vincent Fournier, postier et militant CGT dans le 78.
Une série qui n’en finit pas
La direction de La Poste avait voté son licenciement après l’invention d’une sombre histoire liée à une élection postale en décembre dernier. Vincent avait été verbalisé lors du premier confinement alors qu’il intervenait auprès de collègues qui bossaient sans protection et il enchaine les procédures disciplinaires depuis des années, La Poste a encore échoué à le mettre dehors. Cette bonne nouvelle mérite une diffusion large d’autant plus que, comme dans une série qui n’en finit pas de finir, la direction de La Poste ajoute régulièrement des épisodes à la répression.
En mars 2021, alors qu’il est définitivement révoqué de la fonction publique et de La Poste depuis plus d’un an, notre camarade Yann Le Merrer était convoqué par une juge puis mis en examen pour une affaire liée à une grève de 2014. Sept ans après les faits on lui reproche une « violation de domicile », en l’occurrence un envahissement du siège du groupe ! S’il n’est pas le seul dans cette affaire (quatre postierEs sont mis en examen depuis 2018), on se demande bien pourquoi on vient le chercher aujourd’hui alors que La Poste et l’État ont déjà fait leur basses œuvres. Il sera à nouveau convoqué le 16 juin et cela sera l’occasion d’exprimer massivement notre solidarité.