Publié le Vendredi 2 juillet 2021 à 09h25.

Gouvernement et Renault tendent un traquenard aux salariés de la SAM

Les offres de reprise de la SAM dans le bassin de Decazeville devaient être examinées vendredi 2 juillet par le tribunal de commerce de Toulouse. En fin de semaine dernière le groupe CIE Automotiv basé à Bilbao et de dimension mondiale a pour la deuxième fois en trois mois retiré son offre.

Un cabinet d’études, missionné par le gouvernement et les administrateurs judiciaires pour expertiser les propositions, rendra ses conclusions trop tard – à un jour près – pour que le tribunal de commerce puisse les examiner le 2 juillet. A un jour près, tu parles ! C'est une  manœuvre honteuse pour que le tribunal de commerce de Toulouse examine les offres de reprise... le 30 juillet.

« L’usine sera fermée durant les 3 premières semaines d’août. Et durant la semaine avant et la semaine après cette période, l’usine tourne à 50 % des effectifs. Les salariés vont partir en vacances avec le ventre noué car ils craignent de recevoir une lettre de licenciement durant leurs vacances, et ne savent pas si une offre sera validée. Le niveau de tension est très haut, certains salariés craquent », expliquent les représentants CGT du personnel de SAM.

Le gouvernement et Renault préparent un traquenard aux salariés. Les pires coups sont possibles de la part de Renault et du gouvernement. L’alerte doit dépasser les limites du bassin de Decazeville en Aveyron.