150 postières et postiers du 92 sont en grève depuis le 26 mars 2018.
Comme elle n’a pas réussi éteindre le mouvement, la direction de La Poste tente de judiciariser ce qui relève d’une lutte sociale et non de la justice. Elle essaie depuis plusieurs mois de remettre en cause les mandats syndicaux de Gaël en voulant les lier à son licenciement. Mais là encore, d’audience en jugement, elle se prend de bons revers. Elle cumule les défaites judiciaires et ses attaques répétées contre Gaël ne portent toujours pas leurs fruits. Et comme Gaël l’a expliqué à l’issue du dernier épisode judiciaire : La Poste doit maintenant négocier avec les grévistes !
5,5 millions d’euros de pertes pour la boîte
De leur côté, les grévistes attaquent régulièrement les réorganisations. Jusqu’ici La Poste, incapable de produire les documents qui justifient sa quantification de la charge de travail, a toujours perdu et a dû annuler les réorganisations.
Enfin, aux dernières élections professionnelles, Sud Poste 92 a obtenu 51,86 % des voix, une progression de près de 4 points et avec une participation effectivement record de 86,79 % ! Autrement dit, difficile pour La Poste de faire croire que le syndicalisme lutte de classe n’a aucune légitimité ! Au contraire, cela valide toute la popularité et la ténacité de cette équipe en grève. Et, cerise sur le gâteau, la grève a coûté au moins 5,5 millions à la boîte !
En ce début d’année, les grévistes ont repris les bonnes habitudes et viennent dans des centres, à l’embauche, pour étendre la grève. Ils et elles préparent une nouvelle journée de grève départementale en janvier pour permettre aux collègues qui ne sont pas en reconductible d’appuyer le mouvement, toujours avec la volonté de se coordonner avec des postières et des postiers dans d’autres départements et avec des travailleuses et des travailleurs d’autres secteurs, avec tous les fronts de lutte.
Correspondant