Le jeudi 6 février, Christine Poupin est venue présenter lors d’une réunion la diversité des expériences des participantEs de la rencontre écosocialiste de Genève.
Elle a souligné à quel point crise sociale et écologique sont liées. C’est par exemple ce que montrent les luttes des paysans en Andalousie, les conséquences de la pauvreté en Grèce, où le prix exorbitant du chauffage aboutit à couper les forêts et à une pollution dramatique. La présentation de l’analyse écoféministe, mettant en relief le « travail invisible » dans la sphère privée et son rôle comme un des piliers du capitalisme, a particulièrement été appréciée.
À propos de l’accès à l’eau a été posée la question du contrôle des ressources, et du niveau de décision qui dépasse les frontières. Est également revenue la question de l’emploi et des reconversions qui exigent de débattre des productions nécessaires, alors que les partis institutionnels parlent de croissance en ne voyant que les profits. Christine a souligné la différence d’approche entre notre projet autogestionnaire et un plan de transition écosocialiste marqué par l’étatisme, tel que celui du Parti de gauche.
Comme la lutte de Marinaleda dans l’État espagnol, Notre-Dame-des-Landes est emblématique : contre un partenariat public privé, la destruction de terres agricoles et de la biodiversité, mais aussi comme convergence de mouvements. L’appel pour un « week-end de révolte de gauche » était la conclusion logique de ce débat.