Pour une paix juste et durable, soutien à la résistance armée et non armée ukrainienne.
Le 24 février 2022, après la défaite majeure des États-Unis à la tête de l’OTAN en Afghanistan, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale » vers Kiev et l’ensemble du territoire de l’Ukraine. Il escomptait consolider son annexion de la Crimée et son contrôle d’une partie du Donbass par une chute rapide du gouvernement Zelensky remplacé par un Pétain ukrainien.
Derrière Zelensky, la résistance populaire massive (inattendue pour Poutine comme pour les puissances de l’OTAN) infligea une première défaite et un démenti cinglant à cette prétentieuse invasion impériale. On a vu la Russie tenter de bloquer tout accès ukrainien à la mer, avec des capacités de résistance ukrainienne majeures sur ce plan. Pourtant, les armes livrées à reculons par les pays de l’OTAN sont loin d’être suffisantes pour protéger les vies et infrastructures que visent régulièrement des milliers de missiles sur tout le territoire. Les pires violences et crimes accompagnent l’occupation et les annexions illégales russes dans le sud-est du pays (destruction de Marioupol et de nombreux villages, viols, déportation d’enfants, russification forcée). Deux ans plus tard le front terrestre piétine. Mais la guerre des drones (et l’inventivité populaire notamment sur ce plan) se combine à une bataille politique interne et internationale sur plusieurs fronts. C’est un internationalisme par en bas qui doit se consolider. Comment ?
Quelques réponses par Catherine Samary