Publié le Mercredi 14 juin 2017 à 20h57.

Venezuela : un brève chronologie

1958 : Fin de la dernière dictature militaire

Février 1989 : « Caracazo », émeutes de la faim et répression sanglante par le Président social-démocrate Carlos Andrés Pérez (entre 1 500 et 3 000 morts)

Février 1992 : Le lieutenant-colonel Hugo Chávez Frías et son mouvement, le MBR-200 (Movimiento Bolivariano Revolucionario 200) tentent un coup d’État anti-oligarchique qui échoue (Chávez, emprisonné, sera libéré en 1994).

Décembre 1998 : Chávez est élu sur la base d’un programme électoral anticorruption et qui promet de combattre la pauvreté.

Décembre 1999 : Entrée en vigueur de la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, suite à une Assemblée constituante approuvée par référendum.

Avril 2002 : Coup d’État de la bourgeoisie contre le gouvernement bolivarien. Chávez est restitué à la présidence grâce à la mobilisation populaire et d’une partie de l’armée.

Décembre 2002-février 2003 : Lock-out patronal de l’économie vénézuélienne contré par un large mouvement de résistance populaire.

Août 2004 : Chávez gagne le référendum révocatoire présenté par l’opposition et radicalise son discours anti-impérialiste.

Janvier 2005 : Chávez revendique lors du Forum social mondial la nécessité du « socialisme du 21e siècle », développement des « Missions » et expériences de cogestion ouvrière au Venezuela.

Décembre 2005 : L’opposition boycotte les élections parlementaires malgré les assurances sur la sincérité du scrutin.

Décembre 2006 : Réélection triomphale d’Hugo Chávez avec 63 % des suffrages exprimés.

Avril 2008 : nationalisation de SIDOR, immense complexe sidérurgique, sous la pression des travailleurs.

Septembre 2010 : Élections législatives qui consacrent une courte victoire du chavisme (48 % des voix, 59 % des sièges).

Mars 2013 : Décès du Président Chávez peu après sa 3e réélection présidentielle. Nicolás Maduro, bientôt élu, le remplace à la tête de l’État.

Février-mars 2014 : Nouvelle escalade de violence de la part de l’opposition réclamant la « sortie » de Maduro, au bilan lourd : 43 morts, près de 500 blessés...

Avril-juin 2017 : Affrontements violents qui ont coûté la vie à plus de 80 personnes.