Les Kanak n’ont cessé de résister sous diverses formes. Les militantEs de notre courant ont largement porté la solidarité anticoloniale auprès des Kanak, notamment dans les années 1980, au point que Jean-Marie Tjibaou, en visite à Paris en 1987, rencontre le bureau politique de la LCR et intervient lors la fête de Lutte ouvrière à notre initiative.
Au point aussi que notre imprimerie, Rotographie, aide, après les accords de Matignon en 1988, l’USTKE à acquérir une machine et forme les conducteurs-machine entre 1989 et 1991. Le premier numéro de « Combat ouvrier » paraît début 1992. Ce qui fait dire à Alain Krivine en 2006, dans son livre « Ça te passera avec l’âge » : « Pour les Caldoches […], la Ligue représente, encore aujourd’hui, l’âme du “complot indépendantiste”. Ils la voient partout… alors qu’il n’y a jamais eu un seul Kanak membre de la LCR ou de la IVe Internationale ». Retour sur l’histoire d’un combat par la Commission internationale du NPA.