De Kiyoshi Kurozawa. Avec Takeru Sato, Haruka Ayase et Jô Odagiri. Sortie le mercredi 26 mars.
Atsumi, jeune dessinatrice de mangas, est plongée dans le coma depuis plus d’un an suite à une tentative de suicide. Grâce aux progrès de la médecine, Koichi, son ami, va pénétrer dans son inconscient pour comprendre ses raisons de son geste et l’aider à se réveiller.
C’est un thème classique que l’on trouve dans la science fiction, dans les romans de Philip K Dick, qui est ici plutôt bien traité. Entrer dans le cerveau d’Atsumi se fait par un cheminement dans un décor assez banal de couloirs, d’immeubles, d’escaliers entrelacés, pour arriver dans l’appartement où elle travaille.
Les surprises, les chocs, les retournements de situations, laissent le spectateur sous tension permanente. Il y a dans ce film l’ambiance des romans de Murakami, des références à Shutter Island de Martin Scorsese, au film coréen The Host de Joon-ho Bong. Le scénario perd hélas de son intensité lorsque la réalité se découvre et on passe alors à un mélo qui traîne en longueur, perd son mystère et devient trop simpliste. Dommage, mais ce défaut final ne suffit pas, et de loin, à enlever l’intérêt de ce film.
Jean-Marc Bourquin