Publié le Dimanche 5 mars 2023 à 20h40.

Sur la guerre en Ukraine : pour une « bifurcation internationaliste »

« Ce qui est peut-être le plus frappant dans nombre de ces débats sur la guerre russo-ukrainienne, c’est que l’on ignore l’opinion des Ukrainiens. Dans certaines discussions de gauche, les Ukrainiens sont encore souvent présentés soit comme des victimes passives avec lesquelles il faut compatir, soit comme des nazis qu’il faut condamner. Pourtant l’extrême droite constitue une nette minorité de la résistance ukrainienne, tandis que la majorité absolue des Ukrainiens soutiennent la résistance et ne veulent pas être de simples victimes passives. »

Taras Bilous1

 

Les clivages autour de la guerre en Ukraine vont marquer durablement le paysage de la gauche mondiale et initient des recompositions politiques et idéologiques profondes.

Négociations de paix façon Poutine

Depuis le début de l’invasion sanglante décidée par Poutine, un étrange refrain ne cesse de refaire surface : la Russie ferait preuve de bonne volonté, les UkrainienNEs d’un jusqu’au-boutisme dangereux. Dernièrement, le jeudi 2 février 2023, Poutine déclarait qu’il était prêt à initier des négociations de paix si les UkrainienNEs prenaient acte des « nouvelles réalités territoriales » issues de l’invasion. Une proposition évidemment inacceptable pour la partie ukrainienne, dans la mesure où elle reviendrait à accepter la perte des quatre oblasts fallacieusement annexés par un référendum militarisé, soit environ 20% du territoire ukrainien. Néanmoins, il convient même de douter de ce soi-disant pas en avant du régime russe. Au même moment, les rapports militaires tendent à indiquer que l’armée russe prépare une nouvelle offensive d’envergure tout au long de la ligne de front. Entre 300 000 et 500 000 hommes auraient été massés pour un assaut tous azimuts et selon une stratégie qui ne fait que peu de cas de la vie des soldats russes2.

Ce n’est pas la première fois que le Kremlin utilise cette méthode du bon et du mauvais flic, il en est même coutumier. Dès fin mars 2022, la réunion d’Istanbul, où les deux parties avaient commencé à poser publiquement leurs exigences pour la paix, avait coïncidé avec un redéploiement de l’offensive russe dans le Sud et l’Est de l’Ukraine faisant suite à la défaite en rase campagne lors de l’assaut de Kiev. En novembre 2022, alors que le G20 réuni à Bali demandait à la Russie de cesser les bombardements afin de prouver sa volonté d’initier les négociations de paix, ce fut le début d’une vague de bombardements massifs sur tout le territoire ukrainien, visant à détruire les infrastructures énergétiques et à priver des millions de personnes de chauffage et d’électricité à l’orée de l’hiver. Dimitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, déclarait dans le même temps que « Kiev est tout simplement une ville russe dont les habitants ont toujours pensé et parlé en langue russe. […] C’est pour que tout soit tout à fait clair, quant à ce qui doit être repris, et comment il le sera ».

Ce positionnement guerrier du régime russe, indiscutablement opposé à la paix, contraste nettement avec la clarté des revendications côté ukrainien. Rappelons, tout d’abord, que Zelensky fut élu avec 73% des suffrages sur un programme de réconciliation avec la Russie qui s’engageait à mettre un terme au conflit larvé touchant les régions du Donbass et de la Crimée illégalement occupées. Si, à l’évidence, cette orientation ne rencontrait pas la sympathie poutinienne, la mobilisation populaire et militaire massive des Ukrainiennes et des Ukrainiens pour défendre leur droit à l’existence démocratique n’a pas pour autant conduit le gouvernement Zelensky à formuler depuis des propositions extravagantes. Les exigences sont claires : des négociations de paix se déroulant en public, la restauration de l’intégrité territoriale sur la base des frontières de 2013, des dédommagements pour les dégâts infligés, la poursuite en justice des criminels de guerre et l’organisation de référendums dans les territoires du Donbass et de la Crimée, de manière transparente et sous l’égide de l’ONU3. Ce sont là les conditions pour une paix juste et durable.

S’il y a donc bien deux rationalités opposées qui s’affrontent, la volonté réelle de parvenir à la paix se situe d’un seul côté, et c’est logiquement celui qui subit de plein fouet et quasi entièrement les conséquences de cette guerre. Le jusqu’au-boutisme de Poutine s’expliquerait-il par la folie de ce dernier ? Si l’hypothèse est aussi inquiétante que tentante, elle dépolitise les dynamiques à l’œuvre en Russie. Dans son récent article, Le Poutinisme c’est le fascisme, Ilya Budraitskis, militant russe, ouvre des pistes d’interprétation autrement plus convaincantes : « Tout a changé fin 2011, lorsque Poutine a annoncé son désir de revenir à la présidence, marquant ainsi le tournant du régime vers un pouvoir explicitement personnaliste. Fin 2011 et début 2012, Moscou et d’autres grandes villes du pays ont été secouées par des manifestations de masse […] Néanmoins, une fois sa réélection assurée et les protestations écrasées, Poutine a continué à perdre le soutien de la population. […] Dans ces conditions, la réponse agressive de Poutine au Maïdan de Kiev n’avait pas seulement des objectifs externes, mais aussi des objectifs internes. Le renversement du régime en Ukraine par des manifestations de rue a créé un dangereux précédent qui, en raison de la proximité des pays, a attiré l’attention d’une grande partie de la société russe. […] La politique intérieure a été remplacée par la politique étrangère, dont le guide national et commandant en chef devient l’unique acteur, tandis que le devoir civique de tous les autres c’est de le soutenir passivement4. »

Dans cette course infernale, la politique d’agression du Kremlin est devenue un levier fondamental de la politique intérieure russe, visant à domestiquer toute velléité contestataire. Partant de là, les négociations de paix sont une préoccu-

pation secondaire pour Poutine, et c’est d’ailleurs bien le sentiment qui prédomine pour toute personne un tant soit peu attentive à ce qui se dit dans la sphère politico-médiatique russe5.

Comment, dès lors, expliquer le positionnement d’une partie de la gauche mondiale, qui s’oppose aux livraisons d’armes à l’Ukraine et est persuadée que ce sont l’OTAN et Zelensky qui bloquent le processus de paix, tandis que Poutine, malgré ses torts, chercherait à protéger les populations russophones du Donbass6 ? Au premier abord, la question semble confiner à l’absurde. Comment sérieusement faire passer Poutine, qui a initié de son propre chef une agression sanglante, dévastant au passage les territoires qu’il était censé défendre, pour un partisan potentiel de la paix ?

Les analyses dénonçant cet écueil ont déjà fait florès, en particulier celles nous venant d’Ukraine et de Russie, comme la notable déclaration commune publiée début avril 2022 par le Mouvement socialiste russe et le Mouvement Social en Ukraine7. Parmi la myriade d’arguments déployés dans ce débat agitant la sphère progressiste, je souhaite attirer l’attention sur un point en particulier : la relativisation du danger fasciste et ses implications pour la gauche mondiale.

Selon la rhétorique justifiant l’invasion de Poutine comme réaction légitime à l’impérialisme américain, on assisterait en fait à l’avènement d’un « monde multipolaire ». Nous considérons au contraire, avec d’autres8, que ce « monde multipolaire » correspond plutôt à celui de la montée en puissance des régimes néofascistes, et qu’il y a urgence à la défaite militaire et politique de Poutine, pointe avancée du fascisme au XXIe siècle. Nier cela, c’est gommer les différences entre démocratie bourgeoise-libérale et régime autoritaire-fasciste, en particulier en ce qui concerne les espaces de résistance possibles pour les populations et les conditions d’activité des organisations progressistes.

Quand les UkrainienNEs se mobilisent en masse contre l’impérialisme russe et demandent des armes pour défendre leur droit à l’existence démocratique et à l’auto-détermination, c’est bien qu’à l’évidence, pour elleux, il y a une différence très concrète avec l’espace non démocratique incarné par la Russie poutinienne. Et cette lutte passe aujourd’hui principalement par un rapport de force militaire, peu importe l’origine des armes obtenues, et aussi inconfortable que cela puisse être pour la gauche mondiale d’assumer une telle position9.

Pour reprendre les termes d’Ilya Budraitskis, le régime russe de Poutine est l’expression d’un nouveau fascisme issu de la crise du capitalisme et dont l’objectif « est [d’enterrer] définitivement toute forme de participation démocratique et [de donner] définitivement au capital la forme d’un État »10. Et alors que les voix de nos camarades venuEs de Russie et d’Ukraine sont de plus en plus nombreuses à évoquer une nouvelle forme de fascisme pour caractériser le régime en place au Kremlin, l’aveuglement des organisations de gauche et d’extrême gauche refusant de voir que l’obstacle principal à la paix n’est autre que Poutine lui-même est pour le moins inquiétant. CertainEs continuent d’y voir un conflit entre « grandes puissances » dans lequel il faut ménager une porte de sortie honorable à la Russie, sans qu’on ne comprenne clairement ce qu’« un réel effort diplomatique » signifie pour Poutine. D’autres placent sur un pied d’égalité le néolibéralisme de Zelensky et la fascisation du régime russe, et opposent aux « sales jeux de l’OTAN » une fraternisation des peuples sous les feux de l’artillerie. Quand l’idéologie prend le pas sur l’analyse de la situation réelle, l’action politique se transforme implacablement en abstraction. En cela, nous sommes bien confrontéEs à une bifurcation majeure pour le camp progressiste, face à laquelle l’enjeu est d’adopter l’orientation internationaliste à même de tracer un sillon émancipateur, aussi mince soit-il, dans la dangereuse période que le monde traverse.

Luttes et résistances en territoires fascistes

Il existe bel et bien des différences très concrètes entre le néolibéralisme de Zelensky et le fascisme du régime russe pour les formes de contestation et l’activité des organisations progressistes, et a fortiori dans les territoires occupés ou dans sa sphère d’influence directe. Si cette conscience est aiguë parmi celles et ceux qui lui résistent, c’est que les exemples ne manquent pas, à commencer par l’évolution de la situation dans les républiques « auto-proclamées » de Louhansk et Donetsk. Huit ans après le début de la guerre, on assiste à une dégradation massive des droits sociaux et politiques, du niveau de vie et, en bout de course, de toute forme d’expression démocratique.

Ces régions, considérées comme prospères pour l’Ukraine avant l’intervention russe, sont aujourd’hui en lambeaux. Ces zones annexées ont perdu entre 45 % et 70 % de leur population avant 2014 ; les pertes d’emploi y ont été massives et le salaire moyen est tombé, dès 2016 , à moins de 40 % de son niveau avant l’annexion ; la plupart des usines qui s’y trouvent produisaient en 2020 entre et 15 et 20 % de leur niveau d’avant-guerre, beaucoup de machines ayant été transférées en Russie ou tout simplement volées ; les syndicats indépendants y ont été interdits en 2014 ; les groupes féministes et LGBTQI+ sont tombés sous le coup de la répression qui prévaut à leur encontre en Russie ; la pratique des détentions illégales, de la torture et des meurtres est devenue monnaie courante ; les manifestations ont systématiquement été sévèrement réprimées, comme à la mine Komsomolskaya où, en juin 2020, trente-huit personnes ont été arrêtées, dont trois ont disparu et n’ont pas été retrouvées11. Ce panorama non exhaustif donne un aperçu effarant du futur à la Poutine.

Depuis la seconde phase de la guerre, initiée le 24 février 2022, la situation s’est encore dégradée. Taras Kobzar, militant anarcho-syndicaliste originaire de Donetsk, d’abord engagé dans la défense territoriale puis dans l’armée, raconte : « Sur le plan politique, un régime autoritaire a été instauré, rendant impossible toute activité politique et sociale libre. Les personnes peuvent, par exemple, être arrêtées dans la rue et envoyées au front. On connaît l’histoire d’un groupe de musiciens de l’orchestre philharmonique de Donetsk qui a été mobilisé de force et envoyé au combat à Marioupol, directement après une répétition. La plupart de ces musiciens sont morts. L’ordre russe domine toutes les sphères de la vie. Il s’infiltre dans les écoles, empoisonnant l’esprit des enfants, les abreuvant de propagande chauvine. Les plus hideuses “organisations d’enfants” militarisées ont été instaurées dans les territoires occupés : elles rappellent les “jeunesses hitlériennes”, mais à la manière stalinienne soviétique. Depuis septembre, de nombreuses vidéos réalisées par des soldats ukrainiens dans l’oblast de Kharkiv libéré montrent des civils qui acclament l’armée ukrainienne. J’en suis le témoin direct, comme soldat. Après avoir souffert de l’occupation et des bombardements, les Ukrainiens ordinaires accueillent avec joie les libérateurs, leurs compatriotes, les soldats de l’armée ukrainienne. C’est la réaction normale de personnes qui se respectent et aiment leur terre, des personnes qui ont vu dans la pratique que la “paix russe” est un véritable “fascisme russe”. »12

De la banlieue de Kiev à celle de Kherson, en passant par les charniers d’Izioum, d’Irpin ou de Boutcha, la « paix russe » a été synonyme de meurtres, de pillages, de viols en masse. C’est aussi l’humiliation quotidienne pour toutes les minorités ennemies de l’ordre poutinien. Les militantEs politiques, les féministes, les minorités de genre, les syndicalistes et autres activistes en sont les premières cibles13. Et l’horreur passe un nouveau cap quand les preuves des déportations en masse d’enfants ukrainienNEs pour être adoptéEs en Russie s’accumulent14.

Rappeler cette réalité, violente et crue, ne signifie pas succomber aux sirènes de l’émotion comme on l’entend parfois dans la bouche de certainEs à gauche, cherchant ainsi à justifier leur real politik de l’abstraction. C’est être réaliste sur ce qui attend les populations locales en cas de victoire russe, et aucune déblatération géopolitique faite à des milliers de kilomètres ne les en protégera. Qui accepterait cela pour lui-même, elle-même ? Prendre les armes, s’engager dans la défense territoriale, refuser la « paix russe » est malheureusement la seule possibilité qui s’offre à elleux en l’état actuel.

D’ailleurs, celles et ceux, hors d’Ukraine, qui l’ont le mieux compris, sont toutes les personnes engagées contre Poutine en Russie même. Dans ce pays où le mot guerre est banni et où les prisons sont remplies de vraiEs pacifistes, l’opposition solidaire de la population ukrainienne en est réduite à des formes de résistance « silencieuse » : inscrire des slogans sur les billets de banque ; faire des graffitis avec le symbole de la paix ; attacher des rubans verts aux lampadaires ; remplacer les étiquettes de prix par le nombre de tuéEs15

En Russie, la destruction des droits sociaux et politiques, la répression de toutes les formes d’association non intégrées à l’appareil d’État, s’accélèrent de jour en jour, à l’image de ce qui est arrivé dans ces fameuses républiques populaires que Poutine « défend » aux yeux du reste du monde. Quelles que soient les légitimes critiques à faire au néolibéralisme en temps de guerre de Zelensky, l’activité politique et syndicale, les groupes et mouvements LGBTQI+ et féministes, les organisations étudiantes, et d’autres formes d’activisme, existent, critiquent, agissent, grâce à des garde-fous démocratiques. Le bilan politique de 2022 publié par nos camarades Sotsialnyi Rukh est riche d’enseignement sur les marges de manœuvre persistantes en Ukraine16. En tant que militantE pour l’émancipation, oublier cela, c’est quelque part oublier ce que nous sommes.

L’urgence d’un engagement internationaliste plus fort

Alors que la pression augmente pour faire taire la voix des ukrainienNEs au profit d’abstractions, il est plus que jamais nécessaire que notre action internationaliste se fasse entendre plus largement. Les organisations qui ont fait le choix d’un internationalisme se plaçant résolument au côté de la population ukrainienne se distinguent depuis le début du conflit par la multiplication des liens et des contacts avec nos camarades sur place. Cette intense activité de circulation de la parole, en partie coordonnée par le RESU avec, en son sein le NPA, a permis d’obtenir des informations de terrain au plus près de celles et ceux en lutte – armée ou non –, de mieux comprendre les rapports de forces et les enjeux politico-sociaux qui agitent ces populations, et d’être en mesure de relayer leurs choix à propos de ce conflit sur lequel beaucoup, ailleurs dans le monde, ont un avis bien tranché. C’est seulement à partir de ce travail que peut se construire un internationalisme par en bas tel que nous le défendons, un internationalisme qui se construit avec les premierEs concernéEs et dans lequel la solidarité doit se traduire en actes concrets. Ce fut l’objectif des délégations du RESU parties en Ukraine et des multiples convois de solidarité, syndicaux notamment. C’est aussi tout le sens des manifestations et des événements organisés en France.

Pour répondre présentEs à cette urgence internationaliste, bifurquons en nombre !

  • 1. « Je suis un socialiste ukrainien, voici pourquoi je résiste à l’invasion russe », article publié sur le site Jacobin, le 26 juillet 2022. Taras Bilous est historien, rédacteur en chef de Commons et membre de Sotsialnyi Rukh. Il est actuellement incorporé aux forces armées dans la Défense territoriale.
  • 2. Voir les blogs en ligne de Michel Goya et celui de Cédric Mas, spécialistes des questions militaires.
  • 3. Ces conditions rencontrent le soutien très majoritaire de la population ukrainienne. Voir à ce propos l’article de Denys Bondar et Zakhar Popovych, « Un point de vue de gauche sur les perspectives de négociations de paix », dans Soutien à l’Ukraine résistante, vol. 14, Brigades éditoriales de solidarité.
  • 4. Ilya Budraitskis, « Le Poutinisme c’est le fascisme. Pourquoi est-il nécessaire de le dire aujourd’hui ? », Inprecor, n°701/702, octobre-novembre 2022.
  • 5. L’Ukraine en toutes lettres, Brigades éditoriales de solidarité , éditions Syllepse, 2023.
  • 6. À ce sujet, voir notamment l’article de Daria Saburova, Questions sur l’Ukraine (1) : De l’annexion de la Crimée à la guerre dans le Donbass, L’Anticapitaliste, n°140, nov. 2022, remettant de l’ordre dans les trop nombreuses contre-vérités qui circulent à ce propos.
  • 7. « Déclaration commune du Mouvement socialiste russe et de Sotsialnyi Rukh (Mouvement social d’Ukraine) », L’Anticapitaliste Hebdo, n° 611, 14/04/2022.
  • 8. Voir notamment les articles du militant ukrainien Zakhar Popovitch, « Vers le fascisme », trad. Patrick Le Tréhondat, Soutien à l’Ukraine résistante, vol. 15, Brigades éditoriales de solidarité , et de la féministe marxiste indienne Kavita Krihsnan, « La multipolarité, le mantra de l’autoritarisme », trad. AplutSoc, décembre 2022.
  • 9. Voir Catherine Samary, « Contre la guerre d’agression russe, l’urgence d’une gauche radicalement décoloniale », Les Possibles, n°34, décembre 2022.
  • 10. Ilya Budraitskis, art. cité.
  • 11. Voir à ce propos Natalia Savelyeva, Eight Years of War before the War, Rosa Luxemburg Stiftung. L’autrice a été professeure adjointe à l’École d’études supérieures de l’Université de Tioumen, en Russie, entre 2017 et 2019.
  • 12. « Face à la contre-offensive ukrainienne, l’impuissance russe », entretien avec Taras Kobzar, dans Soutien à l’Ukraine résistante, vol. 12, Brigades de solidarité éditoriale.
  • 13. Voir Syndicalistes dans la guerre en Ukraine : témoignages, sur le blog Syndicollectif.
  • 14. Voir l’enquête « Pour chaque soldat tué, nous prendrons 10 enfants » réalisée par le média Les Humanités.
  • 15. Vanessa Rodríguez, « Protester en silence », Soutien à l’Ukraine résistante, vol. 6, Brigades éditoriales de solidarité.
  • 16. « Sotsialnyi Rukh : Premier bilan de l’année 2022 », trad. Patrick Le Tréhondat, dans Soutien à l’Ukraine résistante, Vol.15, Brigade éditoriales de solidarité.