Le vendredi 8 septembre plus de 3000 personnes étaient réunies à Niort, pour protester face à la répression qui s’abat contre plusieurs militantEs du mouvement écologiste et syndical, à la suite à la manifestation de Sainte-Soline du 25 mars.
Neuf camarades étaient convoqués par le tribunal de Niort. La CGT, Solidaires, la Confédération paysanne, la FSU, avaient mobilisé leurs forces. La présence de Sophie Binet et des autres représentantEs syndicaux fut remarquée et a permis un large écho médiatique et politique.
Plusieurs députéEs LFI et EELV avaient fait le déplacement, comme Mathilde Panot et Marine Tondelier. Le NPA était présent, avec des camarades de Poitiers, Angoulême, des Deux-Sèvres, de Ruffec, Bordeaux, Rennes, Tours, Louviers… et Philippe Poutou.
Un procès intenable
Ce procès – tout comme la répression policière qui s’abat sur le mouvement – est une violence politique évidente. L’objectif est de faire taire celles et ceux qui résistent à des projets pharaoniques, dont le seul objectif est de faire du fric, au détriment des territoires, des habitantEs et du climat.
Cet acharnement est infondé, et le procès l’a prouvé. Comme le disent les Soulèvements de la Terre dans leur communiqué : « Après de premiers temps de débats laborieux, il aurait fallu pousser le procès jusqu’au petit matin pour entendre décemment les témoins, les réquisitions du procureur et les plaidoiries de la partie civile et des avocats de la défense. Cette situation n‘était respectueuse ni des uns ni des autres. Après les sept premières heures de procès et après une cinquième suspension de séance, le président du tribunal a annoncé une suspension des débats. Fait extrêmement rare et singulier. Ceux-ci reprendront le 28 novembre sans que le parquet ne s’y oppose au vu de l’impasse dans la tenue de l’audience. »
C’est justement le moment de renforcer la mobilisation. La solidarité militante doit servir à reprendre le chemin des luttes, et à obtenir des victoires politiques face à ces dirigeantEs à la botte de l’agriculture intensive et des profits.
Plus que jamais : aucune sanction pour les militantEs et No Bassaran !