Lundi 24 septembre, la grève reprenait au centre Tolbiac pour dénoncer le non-renouvellement arbitraire de deux agents contractuels du service intérieur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Cela fait maintenant plus d’une semaine que des agents du service intérieur de Tolbiac sont en grève pour exiger la réintégration sur leur poste de travail de leurs deux collègues ou au minimum un reclassement sur l’université.
Contre le mépris de la direction et la précarité
Début juin, les 2 agents administratifs avaient été convoqués individuellement, informellement, par téléphone, et apprenaient que leur contrat ne serait pas renouvelé. Tous deux étaient pourtant compétents, reconnus dans leur travail par leurs collègues et les usagerEs de Tolbiac, et expérimentés car présents depuis 5 ans et 3 ans. Après plus de deux mois de négociation avec la direction de l’université, marquées notamment par deux rencontres direction-syndicats les 4 juillet et 12 septembre, aucune réponse concrète n’est proposée, exceptée une proposition de reclassement pour un collègue sur un hypothétique poste à venir en septembre 2019 au centre Lourcine.
Une proposition inadmissible qui montre l’ampleur du mépris de la direction envers les agents contractuels de Paris 1, toujours plus nombreux (30 % de l’effectif total) et toujours plus précaires.
Afin de faire plier la direction de l’université, la grève doit s’amplifier et se massifier. Aujourd’hui cantonnée à Tolbiac, la solidarité envers les deux agents contractuels doit s’étendre vers l’ensemble des sites de l’université Paris 1. Nous devons amplifier le travail d’information auprès des autres agentEs administratifs afin de les entraîner dans la grève. Seule une mobilisation majoritaire des agentEs administratifs, soutenue par les usagerEs de l’université, pourra en effet imposer les revendications des grévistes à la direction.
Grève totale jusqu’à la réintégration des deux collègues injustement mis à la porte par la direction de l’université !
Antoine (Tolbiac)