Publié le Jeudi 3 mai 2018 à 10h10.

Gennevilliers : à Geodis Calberson, la solidarité ne faiblit pas

La direction de Geodis Calberson, filiale routière privée, et très juteuse, de la SNCF, poursuit avec constance sa répression et son harcèlement contre les délégués CGT du site.

Quinze jours de mise à pied ont été ainsi distribués à quatre d’entre eux la semaine dernière. L’obsession anti-CGT de la direction peut aussi l’aveugler et la pousser à la faute : le 31 mars, elle annulait une procédure de licenciement contre un des délégués, en cours depuis cinq semaines, et lui payait la mise à pied, pour relancer aussitôt une nouvelle procédure avec encore une mise à pied conservatoire… Ce bidouillage ridicule ne masque cependant pas la froide volonté d’avoir la peau d’au moins un délégué pour démoraliser militantEs et salariés du site.

Actions de blocage

Problème pour ce beau monde, la solidarité est au rendez-vous. Le 20 mars, le site a ainsi été bloqué entre 18 h et 20 h 30, et le 24 avril entre 20 h et 23 h 30. Des blocages qui coûtent à chaque fois très cher. Les chargements et départs des camions sont programmés et minutés avec une marge de dépassement très faible. Les retards ont alors des répercussions sur tous les réseaux concernés, avec à la clef des pénalités et la colère des clients et sous-traitants.

Les blocages ont été menés par d’autres salariéEs de Gennevilliers, et aussi par des cheminotEs, des postierEs et des étudiantEs venus en nombre. Les huissiers de la direction ont été alors impuissants à relever des noms. Des bonnes claques pour ces patrons de choc, qui leur démontrent qu’ils ne pourront pas réprimer tranquillement.

À l’intérieur de la boîte, ces actions remontent le moral des militants et rencontrent une grande sympathie chez la majorité des salariés.

TouTEs les participantEs à ces blocages ont aussi conscience de l’enjeu de la solidarité avec les Geodis alors que Macron veut casser le statut des cheminotEs de la maison-mère.  

Correspondant