Publié le Dimanche 22 décembre 2013 à 17h42.

Michelin : les Bibs se mobilisent pour les salaires

Sur Clermont-Ferrand, une mobilisation des salariés Michelin, avec appel à la grève, a eu lieu le mercredi 11 décembre 2013. À l’initiative de la CGT, cette grève s’inscrivait dans le cadre de la journée d’action pour l’augmentation des salaires qui concernait toutes les usines Michelin en France.

Les revendications ? Une augmentation de salaire de 350 euros, et pas l’instauration de primes diverses et variées et de nature aléatoire réduisant le salaire qui est pourtant un élément essentiel de notre protection sociale et de nos retraites. Le « coût du travail » n’est pas une réalité, ce sont les salariés qui produisent les richesses et il est normal qu’au vu des profits engrangés par Michelin, ceux-ci doivent profiter du gâteau.L’objectif de cette journée de mobilisation et d’action était aussi de créer le rapport de forces nécessaire pour obtenir les augmentations de salaires demandées dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires qui a lieu le mercredi 18 décembre.

Développer la lutteÀ Clermont-Ferrand, cet appel s’est traduit par un rassemblement devant la porte d’une des usines du site, rassemblement regroupant un peu moins d’une centaine de salariés. Ce mouvement n’a pas eu l’ampleur espérée, la grève fut peu suivie.Sur les banderoles, on pouvait lire les revendications suivantes : « prenons sur les profits, ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise ! », « augmenter les salaires, créer des emplois, financer les retraites » ou « reconnaissance de la pénibilité ».On a appris aussi que des salariés de l’usine Blavozy proche du Puy-en-Velay (Haute-Loire) allait subir du chômage technique avec fermeture de l’usine du 12 décembre au 6 janvier et que les sites de Clermont-Ferrand seront aussi touchés mais partiellement. L’ensemble des grévistes sont allés remettre une motion à la direction rappelant toutes les revendications.L’amplification de la lutte reste une nécessité afin d’obtenir satisfaction.

Sandrine Clavières