Publié le Samedi 30 novembre 2024 à 18h00.

Front populaire : les tâches des révolutionnaires

Trotsky, étroitement surveillé durant son séjour en France (de juillet 1933 à juin 1935), puis exilé en Norvège, de même que le courant trotskiste, faible, divisé et pourchassé par les staliniens, ont tout de même tenté de formuler une tactique précise par rapport au Front populaire de 1936, ceci dans des conditions particulièrement difficiles.

La référence au Front populaire confond souvent dans une même perspective l’unité des partis de gauche, la grève générale et les conquêtes sociales arrachées par les mobilisations populaires. Pourtant, le Front populaire a un caractère profondément contradictoire.

 

Approche générale

Dans une polémique avec Louis Althusser, Ernest Mandel revenait sur cette question, en 1979 : « toute l’équivoque est là. Le Front populaire, ce n’est pas seulement la dynamique unitaire. C’est aussi et surtout la dynamique unitaire déviée de ses objectifs anticapitalistes naturels vers des objectifs et des formes de gouvernement compatibles avec la survie de l’État bourgeois et de l’économie capitaliste. »1

Les révolutionnaires doivent évidemment se situer dans la dynamique unitaire, mais en refusant la collaboration de classe, soit : 1. les alliances des partis du mouvement ouvrier avec des partis bourgeois constitués – dans la France de 1936, le Parti radical a une base petite-bourgeoise, mais il défend une politique compatible avec les intérêts du capital impérialiste – 2. les alliances avec « l’ombre de la bourgeoisie » (personnalités diverses incarnant une orientation bourgeoise). Ici, la question est plus discutable et dépend de l’appréciation que l’on fait de la situation ; 3. une politique réformiste de gestion de l’État bourgeois et de l’économie capitaliste, directement menée par les appareils traditionnels du mouvement ouvrier (formules d’union de la gauche).

 

Une position de Principe

Trotsky défend une position de principe : pas de participation, en tant qu’organisation révolutionnaire indépendante, à des gouvernements de front populaire, tout en soutenant, bien entendu, les mesures positives du gouvernement Blum. Pourquoi faut-il préciser « comme organisation indépendante » ? Parce que, de la fin de l’année 1934 au début de l’année 1936, les Trotskistes militent au sein de la SFIO et se trouvent donc au sein du Front populaire. Mais, à la différence de Marceau Pivert (syndicaliste enseignant) et de son courant « la gauche révolutionnaire » – qui formait la principale gauche de la SFIO — les Trotskistes ne soutiennent pas l’idée de participer au gouvernement de front populaire. Le poids du Parti radical et des appareils réformistes et staliniens dans l’Alliance ne pouvait justifier une telle participation.

En Espagne, la direction du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) décide de s’allier aux républicains de gauche. Une alliance électorale est signée, le 15 janvier 1936. Son programme est qualifié de « démocratique bourgeois » par les socialistes. Le PSOE et le Parti communiste espagnol (PCE) s’engagent à soutenir ce programme sans participer au gouvernement en cas de victoire. Trotsky dénonce alors en termes très durs « la politique de trahison » du POUM23 et des Trotskistes qui militent en son sein, pour avoir signé un pacte d’alliance électorale au contenu trompeur « avec la bourgeoisie ».4 Ceux-ci, comme les anarchistes de la CNT, justifient essentiellement leur soutien électoral par la perspective de libération des prisonniers politiques en cas de victoire électorale de la coalition.

Pourtant, s’il paraît clair que les révolutionnaires ne devaient pas participer à un gouvernement de front populaire avec le Parti radical en France, la question est moins évidente en Espagne, où toutes les fractions de la droite et de l’ultra-droite étaient opposées au front populaire… Les républicains y étaient extrêmement minoritaires. Il s’agissait d’une alliance avec « l’ombre de la bourgeoisie ». La question pouvait donc se poser, en particulier, pour la défense des droits politiques et la libération des prisonniers politiques.

Là où le POUM a commis une erreur politique tragique, ce n’est pas en participant à l’alliance électorale de front populaire, en janvier 1936. Mais en acceptant, en septembre 1936, d’entrer dans le gouvernement républicain catalan reconstitué (la Generalitat) et en cautionnant la dissolution des organismes de pouvoir populaire, les organes de dualité de pouvoir – le Comité central des milices antifascistes et ses comités dans les villes et villages. La reconstitution de l’État bourgeois et la dissolution des germes d’un pouvoir des conseils étaient exigées par les staliniens du PCE (PSUC en Catalogne), appuyés par les socialistes, les républicaines et même par la CNT anarchiste.

Dans d’autres circonstances politiques, dans des situations de crise, on a assisté à la mise en place d’autres coalitions de collaboration de classe directe, sans passer par une alliance avec des partis bourgeois : le Programme commun de gouvernement des partis socialiste et communiste en France (1972-1977), où la présence des radicaux de gauche ne pouvait pas être considérée comme une alliance avec un parti bourgeois significatif, l’Unité populaire au Chili (1969-1972) ou les gouvernements du MFA, après la révolution des Œillets d’avril 1974 au Portugal. La non-participation à de tels gouvernements se justifiait, dans la mesure où ils visaient à garantir la pérennité de l’État bourgeois.

 

La tactique des Trotskistes des années 1930

En revanche, la politique de la gauche révolutionnaire à l’égard des fronts populaires ne se réduit pas à dénoncer les alliances avec la bourgeoisie ou la défense de l’État bourgeois, en opposant l’objectif de gouvernements ouvriers et paysans à celui de gouvernements de front populaire. Trotsky et les Trotskistes s’efforcent aussi de définir une tactique visant à l’unité et au dialogue avec les forces politiques et sociales qui gravitent autour des fronts populaires.

Une telle tactique ne peut se résumer à quelques formules statiques. Elle dépend de l’évolution de la conjoncture politique. Nous allons revenir sur les principales étapes de cette tactique concernant la France, de 1933-1934 à 1937.

 

A. Front unique, revendications transitoires et lutte pour le pouvoir

Avant le Front populaire, lorsque l’Internationale communiste (IC) applique l’orientation ultragauche sectaire, dite de « la troisième période », et que le PCF dénonce la SFIO comme « social-fasciste », Trotsky met l’accent sur le front unique contre la division du mouvement ouvrier.

Pour la France, en octobre 1934, il écrit que « le but du Front unique des partis socialiste et communiste ne peut être qu’un gouvernement de ce Front, c’est-à-dire un gouvernement socialiste-communiste, un ministère Blum-Cachin […] La campagne du Front unique doit s’appuyer sur un programme de transition bien élaboré, c’est-à-dire sur un système de mesures qui – avec un gouvernement ouvrier et paysan – doivent assurer la transition du capitalisme au socialisme ».5 La formule des Revendications transitoires avait été développée par les IIIe et IVe congrès de l’IC, du vivant de Lénine, parallèlement à celle du Front unique ouvrier, pour répondre à une situation nouvelle, dès la fin de l’année 1920, marquée par l’épuisement de la vague révolutionnaire de l’immédiat après-guerre. Elle est ici reprise et développée par le mouvement trotskiste.

Quelques mois auparavant, en juin 1934, avant d’entrer dans la SFIO, la Ligue communiste (trotskiste) avait publié un Programme d’action, rédigé par des militants français et revu par Trotsky. Il comprenait notamment le contrôle ouvrier et paysan sur l’économie, la nationalisation des banques, des industries clés et des transports ; la gestion des services sociaux par et pour les travailleurs ; le monopole du commerce extérieur ; le droit des nations à disposer d’elles-mêmes jusqu’à la séparation ; une assemblée unique ; la formation de milices antifascistes ; la semaine de 40 heures avec augmentation des salaires ; des salaires égaux pour les femmes et les jeunes ; une extension de la durée de la scolarisation et de l’apprentissage ; un congé annuel d’un mois ; une retraite permettant de vivre dès l’âge de 50 ans, une assurance chômage et une protection de la maternité avec congés supplémentaires ; la suppression des lois spéciales sur les étrangers et les coloniaux ; l’expropriation des grandes propriétés, la suppression du métayage et les mêmes droits pour les travailleurs agricoles…

Ce programme donnait une importance centrale aux revendications démocratiques, notamment à l’Assemblée unique : « Nous exigeons de nos frères de classe qui se réclament du ’socialisme démocratique’ qu’ils soient fidèles à eux-mêmes, qu’ils s’inspirent des idées et des méthodes non de la Troisième République, mais de la Convention. À bas le Sénat, Chambre élue au suffrage restreint et qui rend illusoires les pouvoirs du suffrage universel ! À bas la Présidence de la République qui sert de point de concentration occulte à toutes les forces du militarisme et de la réaction ! UNE ASSEMBLÉE UNIQUE doit concentrer le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Les membres en seraient élus pour deux ans, au suffrage universel depuis l’âge de dix-huit ans, sans distinction de sexe ni de nationalité. Les députés seraient élus sur la base d’assemblées locales, constamment révocables par leurs mandants et recevraient pendant le temps de leur mandat le traitement d’un ouvrier qualifié ».6

Il s’agissait là d’une forme de pouvoir qui combinait un pouvoir démocratique bourgeois radical et certains traits du pouvoir prolétarien. Le 7 novembre 1933, Trotsky précisait déjà que si les socialistes parvenaient dans la lutte à regagner la confiance d’une majorité et à former un gouvernement, « nous ne pourrions certes endosser des responsabilités pour ce gouvernement social-démocrate, mais nous aiderions honnêtement à lutter pour lui ; avec vous, ajoutait-il, nous repousserions toutes les attaques de la réaction bourgeoise. Plus encore, nous nous engagerions devant vous à ne pas entreprendre d’actions révolutionnaires qui sortiraient des limites de la démocratie – de la véritable démocratie – tant que la majorité des ouvriers ne se serait pas placée consciemment du côté de la dictature révolutionnaire ».7

Plus tard, le mot d’ordre d’assemblée unique, réunissant les pouvoirs législatif et exécutif, ne sera plus repris, mais ce qui restera central, c’est le mot d’ordre de dissolution du Sénat, cette deuxième chambre qui dispose d’un droit de veto sur les décisions de l’assemblée.

 

B. Agir au sein des masses

Cette politique s’accompagne de l’entrée de la Ligue communiste, comme Groupe bolchevik-léniniste (GBL) dans la SFIO, dès la fin de l’été 1934. Isolés par les staliniens, ne parvenant pas à peser de l’extérieur des organisations politiques de masse du mouvement ouvrier, les Trotskistes choisissent de féconder le front unique de l’intérieur, par l’entrisme dans la SFIO. Avec quelques résultats dans la fédération de la Seine, dans les jeunesses et dans les TPPS (Toujours prêts pour servir), le service d’ordre de la Fédération de la Seine, créé par le leader de son aile gauche, Marceau Pivert.

À la fin mars 1935, Trotsky juge la situation « prérévolutionnaire », même si « le caractère non révolutionnaire de la direction du prolétariat entrave la transformation de la situation prérévolutionnaire en situation révolutionnaire déclarée »8. Le 11 juillet 1935, il avance la formule : « Pour tourner le Front populaire contre la bourgeoisie, il faut chasser les bourgeois du front populaire ».9 

Le 15 juillet, le gouvernement Laval annonce la réduction des dépenses publiques et des salaires des fonctionnaires et ouvriers d’État. Les chefs de la SFIO et du PCF protestent, mais ne tentent rien qui puisse déranger leurs partenaires radicaux. Les 6 et 8 août, des émeutes éclatent à Brest, puis à Toulon, faisant plusieurs morts. Les dirigeants du Front populaire parlent de provocation. Trotsky y voit une accélération du mouvement révolutionnaire. Il insiste dès lors sur la centralité du mot d’ordre de grève générale, dans le sens d’une généralisation des grèves qui ne sont plus corporatives, mais ont une dynamique politique. Il insiste sur les propositions politiques qui doivent accompagner le mouvement d’ensemble du prolétariat français.

Dès que le « Rassemblement populaire » s’est mis en place, à l’automne 1934, les Trotskistes ont tout fait pour ne pas s’isoler des masses en mouvement. S’ils ne participent pas au Front populaire et à ses organismes dirigeants, ils s’efforcent d’intégrer le mouvement du front populaire par le truchement des « comités d’action ». C’est aussi le meilleur moyen de préparer le prolétariat à créer ses propres organes (conseils, soviets) dans la grève générale qui vient.

Trotsky propose l’élection de délégués du front populaire pour constituer un vrai mouvement qui porte les revendications sociales et démocratiques et pèse sur les directions : « Le Front populaire défend la démocratie. Qu’il commence donc par l’appliquer dans ses propres rangs. En d’autres termes, le Front populaire doit directement et immédiatement refléter la volonté des masses en lutte. Comment la refléter ? De la façon la plus simple qui soit, par des élections ».10 Il ne fait pas de l’exclusion des radicaux une condition de telles élections. Il s’agit bien d’élections au sein du Front populaire, tel qu’il est. Pour lui, « la création de comités d’action élus, qui devraient constituer la base de masse du Front populaire », est la seule idée positive de la résolution de Dimitrov au 7e congrès de l’IC.

 

C. La grève générale de mai-juin et ses lendemains

Dès mai-juin 1936, les événements s’accélérant brusquement. Trotsky estime que « les masses sont en train de créer, par leur action directe, une situation révolutionnaire »11. Il n’est pas le seul à faire cette analyse : dans un éditorial du Populaire, le journal de la SFIO, daté du 27 mai, Marceau Pivert s’exclame : « Tout est possible, maintenant, à toute vitesse… »12 Quelques années plus tard, à son procès de Riom, du 19 février au 15 avril 1942, Léon Blum déclarera que « la situation n’était pas révolutionnaire mais quasi révolutionnaire ».

Au lendemain du grand mouvement de grève de mai-juin 1936, plus que jamais, Trotsky insiste sur le fait que les révolutionnaires ne doivent pas « apparaître comme des gêneurs mais comme des gens qui veulent aller de l’avant. »13 

En réalité, il essaie de combiner une indépendance vis-à-vis des directions réformistes et staliniennes, mais aussi du gouvernement de front populaire, avec une insertion dans le Front populaire en tant que mouvement de masse. Il s’efforce aussi de prendre en compte l’histoire du mouvement ouvrier français, de ses fortes traditions parlementaires et d’organisation. C’est le trait dominant de son attitude, même si ses jugements subissent des oscillations et qu’il n’évite pas toujours de plaquer sur la France certains enseignements du modèle russe.

Le 21 juin, il invite à réfléchir sur le caractère de la prochaine grève générale : « Répéter maintenant ce mot d’ordre de grève générale, sans le définir, ni le concrétiser, serait une faute. Nous devons bien comprendre nous-mêmes que la prochaine grève sera, selon toute vraisemblance, dirigée non contre le gouvernement Blum, mais contre les ennemis de ce gouvernement : les 200 familles14, les radicaux, le Sénat [qui a le pouvoir de bloquer les réformes, F.S.], la haute bureaucratie, l’état-major, etc. » Elle se heurtera à une réaction formidable de l’adversaire.

Il poursuit en expliquant comment la gauche révolutionnaire doit aborder la question : « Nous ne mettons pas Léon Blum dans le même sac que les De Wendel et les De La Roque. Nous accusons Blum de ne pas comprendre la formidable résistance des De Wendel. Nous devons répéter qu’en dépit de notre opposition irréductible au gouvernement Blum, les ouvriers nous trouveront en première ligne pour combattre ses ennemis impérialistes. C’est là une nuance très importante, décisive même, pour la période qui vient».15

Le 11 juillet, il propose que les ouvriers de l’usine de chocolat de Lille Delespaul-Havez, en grève, qui avaient redémarré la production par eux-mêmes en élisant un « directeur » trotskiste, « adressent un manifeste aux ouvriers de France, en expliquant que la direction des usines par les ouvriers eux-mêmes est une chose tout à fait réalisable, à condition que les banques et les industries clés soient à la disposition du peuple ».16

Le 19 juillet, il précise sa pensée : « Quand nous disons que le moment n’est pas encore venu de combattre de front le gouvernement Blum, nous ne voulons pas dire par là qu’il faille le protéger, mais seulement qu’il faut l’attaquer sur ses flancs. Son flanc droit, ce sont les radicaux […] qui sabotent et qui ne peuvent pas ne pas saboter tout ce qui est progressiste dans le programme du gouvernement » Qu’est-ce que cela signifie en termes d’orientation ? « Le mot d’ordre ne peut pas être ’À bas le gouvernement Blum’, mais ’Il faut chasser les bourgeois radicaux du gouvernement Blum !’ ».17 

Trotsky rejette le mot d’ordre de « Front populaire au pouvoir », que défendent deux figures du communisme qui ont rejoint Trotsky, Alfonso Leonetti (ancien membre fondateur du Parti communiste d’Italie) et Ruth Fischer (ancienne dirigeante de l’aile gauche du Parti communiste allemand), à la veille de la manifestation du 14 juillet 1935, alors que Jean Rous insiste sur la centralité du mot d’ordre « Chassez les radicaux ! », auquel Trotsky préfère « Chassez les chefs radicaux ! », parce qu’il ne s’agit pas de viser « les petites gens de la clientèle radicale ».18 En Belgique, il avait certes défendu le mot d’ordre de « POB – Parti ouvrier belge au pouvoir », un parti social-démocrate réformiste, mais celui-ci n’avait pas formé de coalition avec la bourgeoisie.

 

Quelques brèves remarques sur le Nouveau front populaire

Ce qui rapproche le NFP du Front populaire de 1936, c’est la référence à une expérience positive de mobilisation unitaire, même si celle de 2024 est nettement plus faible. Le programme du NFP est extrêmement modéré, même s’il est plus précis sur les réponses immédiates. Il aborde quelques questions clés : salaires, retraites, défense des droits. Mais comme celui du Front populaire de 1936, il ne s’inscrit pas dans une perspective de rupture anticapitaliste. Aujourd’hui, les tâches de construction de « comités d’action » pourraient s’inspirer du Front populaire de 1936.

La situation est cependant très différente. S’il y a bien une polarisation entre gauche et extrême droite, il n’y a pas de situation prérévolutionnaire ou révolutionnaire dans la France de 2024. Ensuite il n’y a pas de partis bourgeois ou même de personnalités bourgeoises organiquement liés à l’impérialisme français à la tête du NFP, quelle que soit la caractérisation que l’on donne du PS actuel.

L’expérience du NFP intervient après un changement des rapports de force à gauche. Le PS est minoritaire et le PCF est plus faible encore. Ce n’est ni le Front populaire de 1936 ni l’Union de la gauche. Quoi qu’on puisse penser des options politiques de Jean-Luc Mélenchon, la gauche combative est en position de force dans l’Alliance.

Tous ces éléments ont créé les conditions pour une participation des révolutionnaires dans le NFP.

  • 1. Ernest Mandel, Réponse à Louis Althusser et Jean Elleinstein, Paris, La Brèche, 1979, p. 40-41.
  • 2. Le Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) est un parti communiste antistalinien, fondé à Barcelone, en septembre 1935 par la fusion de la Gauche communiste d’Espagne, d’origine trotskiste, et du Bloc ouvrier et paysan.
  • 3. Le Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) est un parti communiste antistalinien, fondé à Barcelone, en septembre 1935 par la fusion de la Gauche communiste d’Espagne, d’origine trotskiste, et du Bloc ouvrier et paysan.
  • 4. Léon Trotsky, « La trahison du Parti ouvrier d’unification marxiste », in : La révolution espagnole (1936-1939), Paris, Éd. de Minuit, 1975, p. 290.
  • 5. Léon Trotsky, « Où va la France ? », in : Le mouvement communiste en France (1919-1939), Paris, Éd. de Minuit, 1967, p. 472-73.
  • 6. Il s’agit du premier projet trotskiste de « programme de transition ».
  • 7. Léon Trotsky, « La situation en Europe : nos tâches d’aujourd’hui, 7 nov. 1933 ».
  • 8. Léon Trotsky, « Encore une fois, où va la France ? », fin mars 1935 ».
  • 9. Léon Trotsky, « Les radicaux et le Front populaire », 11 juillet 1935, Œuvres, tome 6, p. 53.
  • 10. Léon Trotsky, « Front populaire et Comités d’action », 26 nov. 1935 ».
  • 11. Léon Trotsky, « L’Étape décisive », 5 juin 1936.
  • 12. Marceau Pivert, « Tout est possible », 27 mai 1936.
  • 13. Léon Trotsky, « Sur la France », 9 juin 1936, Œuvres, tome 10, p. 72.
  • 14. Les deux cents familles désigne, les dynasties bourgeoises françaises représentées dans de nombreux conseils d’administration de grandes sociétés industrielles, financières ou commerciales.
  • 15. Léon Trotsky, « Préparer la seconde vague », 21 juin 1936, Œuvres, tome 10, p. 119.
  • 16. Léon Trotsky, « Les difficultés de la section française », 19 juillet 1936, Œuvres, tome 10, p. 225.
  • 17. Léon Trotsky, « Les radicaux, agents de la bourgeoisie au gouvernement », 19 juillet 1936, Œuvres, tome 10, p. 272.
  • 18. Lettre de Léon Trotsky à Jean Rous, cité par J.-P. Joubert, Trotsky et le Front populaire, Cahiers Léon Trotsky, 9, janvier 1982, p. 39.