Depuis le 18 mars, les manifestations, parties de Deraa, pour exiger le départ de Bachir al Assad, la fin de la dictature se sont étendues à de nombreuses autres villes. Homs, Baniyas, la banlieue de Damas, entre autres, se sont levées contre le dictateur.
La fin, le 21 avril dernier, de l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963, n'a rien changé.
La répression est toujours aussi féroce. L'armée bombarde les villes entrées en rébellion, les agents de sécurité traquent et arrêtent les opposants que le pouvoir présente comme des bandits.
Même les enterrements donnent lieu à des ratissages et à des arrestations massives.
Le régime de Bachir al Assad utilise tous les moyens, militaires et policiers, pour liquider les opposants, comme à Hama en 1982, et garder le pouvoir.
En deux mois, plus de 700 syriens ont payé de leur vie leur volonté d'en finir avec la dictaure et le pouvoir a procédé à 10 000 arrestations.
Mercredi 11 mai, à Homs et à Deraa, la répression a fait 19 morts, tandis qu'à Alep les étudiants manifestaient contre le régime.
Le NPA renouvelle sa totale solidarité avec les manifestants et les forces de l'oposition en Syrie. Arrêt de la répression barbare actuellement en cours. Bachir al Assad doit partir et quitter le pouvoir.
Le 12 mai 2011.