Bien que les médias en parlent pas ou peu, les exactions de l’armée d’occupation se multiplient, notamment à Jérusalem dont la place des mosquées se voit chaque semaine systématiquement attaquée par l’armée sioniste.
Dernière provocation en date, le 20 avril, qui s’est traduite par de nombreux blessés et des actes de vandalisme dans un lieu de culte. En Cisjordanie, près d’Hébron, une ferme avicole est incendiée par des colons le 21 avril, tuant 3 500 poulets... Ce genre d’incidents est quotidien et s’inscrit clairement dans un harcèlement systématique de la population palestinienne.
Mais c’est sur le plan économique qu’Israël fait monter la pression. À la suite de la signature par la Palestine et la ratification de 13 traités de conventions internationales, l’État colonialiste met en place une nouvelle série de mesures de rétentions : le blocage du reversement des taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens. Cette mesure entraîne une perte directe de 80 millions d’euros par mois, soit les 2/3 des recettes budgétaires affectées notamment au paiement des salaires de 150 000 fonctionnaires. Le plafonnement des dépôts bancaires palestiniens dans les banques, constitue lui aussi un véritable acte de piraterie et de vol de fonds des Palestiniens... Israël vient également de suspendre sa participation au développement d’un champ gazier au large de Gaza.
Plus que jamais, les anticapitalistes doivent renforcer leur soutien au peuple palestinien en s’engageant davantage dans la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions).