Le 1er juillet, une manifestation d'un demi million de personnes avait éclaté à Hama, ville syrienne, théâtre en 1982 d'un massacre de sa population perpétré par Hafedh El Assad, le père de l'actuel président. Depuis quelques jours, l'armée, qui avait déserté la ville début juin, l'encercle tandis que les forces de sécurité y opèrent à l'intérieur. C'est à une répression terrible que se prépare la population qui érige d'ores et déjà des barrages pour empêcher les forces de l'investir. Pourtant, de nouveau Hama s'est levée avec la même force vendredi 8 juillet, à l'instar des autres villes qui chaque vendredi depuis de mois descendent dans la rue sous les balles des services du régime pour exiger le départ du président, refusant le dialogue pipé proposé par le régime. Les Syriens qui ont fuit Tell Kalakh comme ceux de Deraa ont décrit les crimes commis contre la population par les forces de répression : les actes de torture, les exécutions extrajudiciaire et les détentions arbitraires, effectués de manière massive et systématique à l’encontre des populations civiles y compris femmes, enfants et vieillards, constituent des crimes contre l’humanité. Et pourtant, le peuple syrien fait face à cette impitoyable répression avec une détermination qui ne faiblit pas. Le peuple syrien n'est pas disposé à abdiquer son exigence de justice et de liberté ; c'est à Bachar El Assad de partir Solidarité avec la population de Hama et des villes syriennes martyrisées !
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