Jeudi 18 juin, une vingtaine de personnes, dont 8 militantEs NPA, ont participé au café-débat mensuel du comité NPA du 10e. Celui-ci a porté sur l’héritage anti-impérialiste de Thomas Sankara, en présence de son biographe Bruno Jaffré qui a présenté un topo avant que l’on ouvre le débat.
Pour nous, il s’agissait d’interroger une expérience – la révolution burkinabé de 1983 – durant laquelle la persistance des structures coloniales de domination fut mise en question concrètement et où s’engagea un processus de transformation profonde de la société. En particulier, Sankara analysa très précisément la manière dont la dette constitue une arme néocoloniale de domination, et montra à quel point la rupture avec l’impérialisme supposait de refuser de payer les dettes contractées auprès des puissances et capitaux impérialistes.
C’est notamment cet aspect qui avait retenu notre attention, dans le contexte que nous vivons où les peuples des pays périphériques d’Europe – notamment Grèce et Portugal – se voient imposer d’énormes régressions sociales au nom du remboursement d’une dette illégitime.