Au départ... Début 2014, l’Unedic et les partenaires sociaux entament une série de négociations pour convenir d’une nouvelle assurance chômage. Des réunions ont lieu dans les locaux du Medef, la CGT est écartée et le 22 mars un accord est signé...
L’accord signé précarise encore plus les chômeurEs par l’application de droits rechargeables. Actuellement, en France, 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Sans réelle surprise, les choix politiques pris par le gouvernement, le Medef et la CFDT (qui a signé) vont encore accroître le nombre de travailleurEs pauvres et exploitables.
Alertés par la tournure prise par les discussions, les intermittentEs créent le CIA – Collectif des intermittents de l’Aveyron – en février 2014. Le PCF, le PG, le NPA, la Confédération paysanne ou encore Solidaires en sont, entre autres, les premiers adhérents.
Une manifestation est organisée le 30 mai 2014 à Rodez, où le CIA compte bien profiter de la venue de Hollande et de la ministre de la Culture à l’occasion de l’inauguration du musée Soulages pour tenter d’ouvrir le dialogue. Raté ! La seule réponse viendra comme bien souvent de la police... à coups de lacrymo et de matraque !
Victor est la victime
C’est alors que Victor, technicien intermittent du spectacle qui participait à cette manifestation, est attrapé par la police, et mis en garde à vue. Il est accusé de violences sur agent, mais il a toujours nié les faits. La question que tout le monde se pose est simple : comment ce jeune homme de 50 kg peut-il avoir blessé deux CRS de 90 kg et même leur « provoquer » des ITT ?
Victor passe en procès au tribunal correctionnel de Rodez ce mardi 17 février à 10 heures. Il aura alors besoin de toute notre solidarité, de tout notre soutien et de notre présence. Tous ensemble pour accompagner Victor à son procès !
Antoine Froissart
Informations pratiques sur le site du Comité de soutien aux inculpés du dialogue social (CSIDS) : csids.blogspot.com