Malgré les tentatives des classes dominantes de la contenir, la crise économique est là. L’INSEE estime à 13 % la chute du PIB en France. Les plus grands groupes (Renault, Total, Air France, Airbus, EDF, Michelin, Saint-Gobain, Société générale, Veolia…) réalisent des pertes qui se chiffrent en milliards. Les prévisions concernant l’investissement sont de – 7 % (– 16 % dans la fabrication du matériel de transports), toujours d’après l’INSEE.
La conséquence principale de cette crise est la multiplication des suppressions de postes, avec 800 000 privéEs d’emploi supplémentaires. Les plans se multiplient : 4 600 chez Renault, 5 000 chez Airbus, 7 580 chez Air France, 320 à Figeac-Aéro dans le Lot, 290 à Stelia, filiale d’Airbus dans la Somme, 186 à Cargill dans le Nord, 200 pour Verallia en Gironde, plus Courtepaille, La Halle, Renault, ADP, Alinéa, Auchan, Nokia…
Ces plans ne sont qu’une petite partie des suppressions d’emplois, qui sont massives par l’annulation d’embauches, dans l’intérim, par le non-renouvellement de CDD (48,5 % des suppressions de postes dans les entreprises ayant diminué leurs effectifs avant l’été), la diminution de l’activité des auto-entrepreneurs…
Un véritable tsunami social, sur lequel nous revenons dans ce dossier.